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A quand la retraite de MBOSO ?

Les Jeunes Patriotes Congolais de la Diaspora exigent la retraite immédiate du patriarche Mbosso Nkodia Pwanga
12 septembre 2025 – Depuis la Belgique

Sous la direction de Fabrice KASONGO TSHIBANGU, les Jeunes Patriotes Congolais de la Diaspora (JPCD) montent solennellement au créneau pour dénoncer une incohérence flagrante au sein des institutions de la République Démocratique du Congo : le maintien en fonction du patriarche Christophe Mbosso Nkodia Pwanga, bientôt nonagénaire, pendant que de nombreux cadres, parfois bien plus jeunes et encore en pleine possession de leurs capacités, ont été écartés ou envoyés à la retraite.

Il ne s’agit pas ici d’un caprice politique, mais d’une question de cohérence et de responsabilité humaine. Car que signifie, pour une nation avide de renouveau, de laisser un homme approchant les 90 ans affronter la rigueur d’un système institutionnel exigeant, avec ses réunions interminables, ses arbitrages constants et la pression qui épuise même les plus vigoureux ?

L’histoire, qu’elle soit africaine ou mondiale, nous enseigne que les grandes nations savent ménager leurs anciens, mais également préparer leur relève. Nelson Mandela, par exemple, avait compris qu’après un mandat, il fallait transmettre le flambeau, préférant la dignité d’un retrait respectueux à l’acharnement dans l’exercice du pouvoir. Aux États-Unis, Franklin D. Roosevelt, usé par la maladie, avait montré combien la charge d’un État peut devenir insoutenable pour un corps fragilisé, malgré la grandeur d’un esprit. Et en Afrique, de nombreux dirigeants ont sombré dans le ridicule et l’inefficacité pour avoir refusé de quitter la scène à temps, alors que leur peuple réclamait un souffle nouveau.

En comparaison, le cas de l’honorable Mbosso choque davantage lorsqu’on se souvient que Jules Alingete, ancien Inspecteur général des finances, a été mis à la retraite avant même ses 60 ans. Deux poids, deux mesures : là où l’on écarte un cadre encore productif, l’on maintient un patriarche épuisé dans des fonctions de haute intensité. Quelle logique ? Quelle justice institutionnelle ?

Nous, Jeunes Patriotes Congolais de la Diaspora, affirmons que l’honorable Mbosso mérite mieux que cette exposition continue à la fatigue et à l’usure publique. Ce n’est pas une disgrâce que de prendre sa retraite, c’est un honneur lorsque celle-ci est entourée de respect et de reconnaissance. C’est pourquoi nous proposons que l’État congolais organise son retrait avec dignité, en lui attribuant une décoration nationale pour services rendus à la Nation, à l’instar de l’honorable Léon Kengo Wa Dondo, souvent qualifié de « bibliothèque vivante » de la politique congolaise et qui a su se retirer à temps.

Maintenir Mbosso dans une fonction aussi exigeante, c’est prendre le risque de l’épuiser au point de compromettre son image et, pire encore, c’est oublier l’humain derrière la fonction. Un pays qui refuse de se renouveler en sacrifiant ses jeunes cadres au profit du maintien de ses patriarches dans des charges inhumaines, envoie un message de blocage, de stagnation et de contradiction.En définitive, nous interpellons directement et humblement le Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant des institutions de la République, afin qu’il prenne ses responsabilités. Il s’agit moins ici d’une décision administrative que d’un geste de sagesse et d’humanité.

Car oui, l’histoire jugera. Elle jugera sévèrement ceux qui auront maintenu un patriarche fatigué dans une charge implacable. Mais elle honorera ceux qui auront su lui offrir une retraite digne, respectueuse et reconnaissante.

Fabrice KASONGO TSHIBANGU
Président des Jeunes Patriotes Congolais de la Diaspora (JPCD)

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